Conférences spécifiques
Mardi 3 novembre 2020
Numérique dans les pratiques – A
14 h 25 – 14 h 55 – Présentation 1
L’intégrité académique : pas dans ma cour!
Les étudiants d’aujourd’hui sont entourés d’outils numériques qui peuvent les aider dans leurs études. De plus, ils peuvent s’inspirer de l’énorme quantité d’information sur le Web. Malheureusement, certains étudiants universitaires peinent à rédiger des travaux qui respectent les règles de l’intégrité académique, car ils ne maitrisent pas les compétences informationnelles, rédactionnelles et de référencement documentaire.
Quel est le rôle des professeurs dans la promotion de l’intégrité, dans l’enseignement des compétences nécessaires à la prévention du plagiat? Dans une étude auprès de 49 professeurs et chargés de cours québécois, sept profils sont ressortis des analyses d’entrevues individuelles. Les professeurs adoptent divers rôles : détaché, délégateur, référent, occasionnel, hôte coopérateur, hôte collaborateur et passeur d’intégrité.
Les résultats ont montré la variabilité de l’importance donnée à la promotion de l’intégrité académique. Ils nous encouragent à soutenir l’émergence de passeurs d’intégrité pour développer une culture de l’intégrité académique dans les universités.
Martine Peters, professeure (Université du Québec en Outaouais)
Page personnelle
14 h 55 – 15 h 25 – Présentation 2
Engager les étudiant(e)s étudiants dans une communauté d’apprenant(e)s en réseau
Le contexte actuel de crise sanitaire a forcé les enseignant(e)s du postsecondaire à repenser la façon d’enseigner, de faire apprendre. Un des défis consiste à créer des conditions propices à l’engagement des étudiant(e)s dans leurs apprentissages. Dans le cadre d’un cours de premier cycle sur l’exploitation des TIC au préscolaire et au primaire, nous avons repensé entièrement le cours en partant de la notion de la classe en tant que communauté d’apprentissage en réseau. Ces communautés sont formées d’apprenant(e)s interagissant en ligne à des fins d’avancement de leurs connaissances personnelles et collectives (Laferrière, 2005). Avec les étudiant(e)s, nous nous sommes engagé(e)s dans une démarche de développement professionnel, reconnaissant la diversité des connaissances et des compétences individuelles au bénéfice d’un effort collectif de compréhension. Les projets, conçus dans un contexte authentique, seront présentés sous l’angle des jalons d’une communauté d’apprentissage (International Scientific Committee on Communities of Learners and Knowledge Building Communities, 2001).
Michèle Deschênes, doctorante en technologie éducative (Université Laval)
Page personnelle